Comme chaque année, le grand cirque de l’Aïd el Kebir (ou el Ahda)

Cette année ce sera le 31 Juillet. En effet la date est mobile car l’islam ne fait rien comme les autres, séparatisme oblige, l’année est basée sur le cycle lunaire et plus courte d’une dizaine de jours.

Cette fête censée commémorer le sacrifice d’Abraham, est extrêmement suivie et chaque année, de plus en plus de moutons sont « sacrifiés » sur l’autel d’un dieu sanguinaire (plus de 250 000 selon les estimations).

Par laxisme et lèche-baboucherie de plus en plus de facilités dérogatoires des pratiques modernes sont accordées aux « croyants ».

Comme tous les ans, sans relâche nous dénonçons :

1°) Le nombre croissant d’abattages sauvages à la maison (dans la baignoire…), interdits mais jamais sanctionnés. En effet la tradition veut que le chef de famille, tel Abraham, égorge le mouton devant ses enfants. Cet apprentissage de l’égorgement en fait un marqueur culturel de cette communauté illustré dans les nombreux faits divers relatés en « poignardé au cou » dans la novlangue journalistique. Les déchets de ces abattages se trouvent éliminés dans la nature avec les risques sanitaires afférents ! Au mieux, certaines municipalités halalisées et donc complices de ce délit, mettent à disposition des bennes : moindre mal, mais soumission à la charia ! Une action judiciaire est en cours contre le SICTOM de Mulhouse pour l’Aïd de l’an dernier mais la justice prend son temps !

2°) Les installations provisoires bricolées ne respectant pas les normes, normes qui avaient justifié pourtant la fermeture de tous les petits abattoirs de proximité qui existaient il y a 50 ans. Mais, comme le disait le regretté Cazeneuve ministre des cultes devant le CNCM à propos des abattoirs temporaires, il faut « revoir les procédures trop contraignantes et le coût trop élevé », en clair déroger aux règles communes et financer à l’aide du contribuable. Dans un autre registre Mr Castaner a récemment enrichi cette « jurisprudence » en affirmant la prépondérance de l’émotion sur la loi.

3°) L’importation d’animaux de territoires peu regardants sur le plan sanitaire comme la Roumanie, qui sert de plaque tournante d’un vaste trafic, l’élevage français étant incapable de fournir la totalité des moutons, car il faut que ce soit un mâle d’environ 1 an. Cela pose de plus le problème de transport des animaux sur de grandes distances, en pleine chaleur et donc dans des conditions de maltraitance extrême.

4°) Même dans les abattoirs fixes et équipés, le problème de l’abattage sans étourdissement est un problème de fond et il serait temps pour l’islam de revoir ses pratiques archaïques et, ainsi, rentrer enfin dans la modernité.

L’introduction progressive de ces usages exotiques aboutit à une accoutumance progressive des autochtones à la charia, la loi islamique et contribue à isoler les populations musulmanes, loin du « vivre ensemble » prôné par nos médias et politiques : c’est le fameux « séparatisme » qui est pourtant le fondement de l’islam que découvrent, bien tardivement, nos élites. C’est ce travail de lanceur d’alerte et d’eveilleur de conscience que Vigilance Halal mène sans relâche depuis 8 ans.

Alain de Peretti

3 réflexions sur “Comme chaque année, le grand cirque de l’Aïd el Kebir (ou el Ahda)”

  1. Sur que dans l’islam un seul mouton offert en sacrifice deavant tous à la mosquée suffirait largement et serait conforme tant à la loi française qu’au Cora.

  2. Et pourtant ni la Loi Juive, ni la Loi Coranique n’imposent ces rituels sanglants. Hakim El- Karoui, essayiste et politologue, fondateur de l’Association Musulmane pour l’Islam de France, a bien analysé le paradoxe avec un État soi- disant laïc :

     » La Sunna basée sur les Hadiths (dires, écrits et propos rapportés du prophète Mahomet), n’est pas compatible avec le système de valeurs de la France contemporaine. Le voile et le hallal incarnent une ombre portée de l’islamisme.
    C’est l’Etat qui donne l’autorisation de déroger à la loi (de 1964, entérinée par la directive CEE de 1974) pour permettre l’abattage rituel, et s’abriter derrière la laïcité pour justifier l’impuissance publique me semble très dangereux. Il y a environ six millions de musulmans en France, dont les deux-tiers sont pratiquants et la norme hallal s’est imposée. » Entretien dans Libération du 14 février 2020.

    – Florence BERGEAUD-BLACKLER. Le marché halal ou l’invention d’une tradition. Seuil

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