L’avis scientifique sur l’égorgement rituel

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Elles essayent notamment de montrer que l’égorgement de la bête  auparavant « étourdie » est plus cause de souffrance que l’égorgement direct. Il suffirait que « le couteau coupe bien », et ils tiennent des raisonnements spécieux comme « un animal vivant saigne mieux qu’un animal mort » alors que l’animal étourdi n’est pas mort ! Ils essayent également de démontrer que le procédé « d’étourdissement » ne fonctionne pas toujours et argue de dysfonctionnements pour jeter le doute sur le procédé….[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width= »1/2″][vc_column_text css= ».vc_custom_1421078649582{margin-bottom: 10px !important;} »]

Face à cela, que disent les scientifiques français et européens ?

En 2007, la Fédération des vétérinaires d’Europe déclare : « l’abattage des animaux sans étourdissement préalable est inacceptable en toute circonstance ». Cet avis n’est évidemment pas motivé par des considérations irrationnelles mais par des spécialistes ayant en charge la santé des animaux.

En décembre 1986, l’Académie Vétérinaire de France rend un rapport au Ministère de l’Agriculture dans lequel il est fait pièce des critiques musulmanes contre « l’étourdissement » :

« Attentive à la bientraitance des animaux de boucherie mais aussi au souci que peuvent avoir certains d’abattre des animaux insensibilisés, susceptibles de revenir de leur inconscience, s’ils n’étaient immédiatement pas mis à mort par jugulation, » est d’avis : « Que l’étourdissement électrique des animaux de boucherie, et notamment des ovins, est réversible s’il est correctement appliqué ; l’animal soumis à cette forme d’étourdissement reste vivant, mais dans un état d’inconscience et d’insensibilité à la douleur. La durée de cet état est variable selon les individus, mais suffisante pour permettre de procéder à la jugulation dans un rythme normal de travail. »

Cette conclusion déplait aux commentateurs musulmans.

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Mais il est vrai que les scientifiques précisent :« Le présent rapport est donc de nature purement scientifique et technique. Il ne prend pas en compte les aspects éthiques, socio-économiques, culturels ou religieux liés à la question de l’étourdissement des animaux d’abattoir. »

Pascale Dunoyer, Chef du bureau des établissements d’abattage à la Direction Générale de l’Alimentation, dans le bulletin de l’Académie Vétérinaire de France :

« Des pratiques liées à la mise en œuvre du rituel d’abattage peuvent avoir des conséquences en termes de salubrité et de sécurité des carcasses. Nous pouvons citer à ce titre le tranchage de la trachée et de l’œsophage qui peut provoquer le déversement du contenu gastrique (voire pulmonaire) sur les viandes de têtes, de gorge et de poitrine ».

Pr Gilbert Mouthon, professeur à l’Ecole Vétérinaire de Maison Alfort (94) et expert auprès des tribunaux, « pour des raisons économiques, tous les animaux abattus en Ile-de-France le sont selon les techniques halal. Et le phénomène est en train de gagner toute la France, où on estime que 80% des moutons sont abattus selon les méthodes halal ». Le principe est simple : des dérogations – légitimes – ont été accordées pour permettre l’ abattage rituel halal, à des moments clairement identifiés. Or ces méthodes présentent bien plus de risques sanitaires que les méthodes conventionnelles, très codifiées. Ce qui implique, pour les abatteurs, une fois ces moments réservés aux pratiques rituelles passées, d’arrêter les chaînes d’abattage pour les nettoyer et les désinfecter. Ce que de moins en moins de professionnels se résolvent à faire, préférant généraliser les pratiques rituelles et augmenter leurs profits. » (Hebdomadaire Marianne)

[/vc_column_text][vc_column_text css= ».vc_custom_1421080355447{padding-top: 20px !important;} »]Michel Courat, expert vétérinaire et membre de Eurogroup for Animals, met, lui, en garde contre l’absence d’étourdissement : « Comme l’animal est conscient, il faut faire vite : on tranche d’un seul coup jusqu’aux vertèbres, avec le même couteau. Les bactéries qui se trouvent sur la peau peuvent donc passer à travers les tissus et contaminer la viande, explique-t-il. Alors qu’au cours d’un abattage conventionnel, on incise d’abord la peau, puis on change de couteau et on coupe les muscles et les vaisseaux sanguins. »
La zone du « collier », proche de l’entaille, est la plus exposée aux germes. Cette viande, peu noble, est consommée hachée. Si on la mange bien cuite, peu de chances d’être malade. Avec un steak tartare, en revanche….[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width= »1/2″][vc_column_text css= ».vc_custom_1421078917179{margin-top: 30px !important;} »]Dr Jean-Louis Thillier, auteur de nombreux rapports officiels sur la sécurité sanitaire Le problème posé  c’est celui du non-respect des normes d’hygiène, conduisant à une augmentation des contaminations à l’Echerichia Coli, ces terribles bactéries qui provoquent tant d’insuffisances rénales chez les enfants. Au cours de ce type d’abattages rituels, le contenu de l’œsophage et des intestins des animaux risque de souiller la viande, particulièrement les quartiers avant qui finissent dans les steaks hachés. Voilà pourquoi l’étiquetage indiquant comment les animaux ont été abattus est si important. Le consommateur est en droit de savoir. » .[/vc_column_text][/vc_column][vc_column width= »1/2″][vc_video link= »https://www.youtube.com/watch?v=bLUsnUpmKLA » css= ».vc_custom_1421078925524{margin-top: 30px !important;} »][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width= »1/1″][vc_column_text css= ».vc_custom_1421080317064{margin-top: 20px !important;padding-top: 20px !important;padding-right: 20px !important;padding-bottom: 20px !important;padding-left: 20px !important;background-color: #c6c6c6 !important;} »]

Rapport sur la souffrance animale de l’INRA, Décembre 2009

http://www.abattagerituel.com/pdf/Douleurs-animales-synthese-INRA.pdf

MOTION

Les vétérinaires en Congrès National du Syndicat National des vétérinaires d’Exercice Libéral à Bordeaux,  le 15 octobre 2010, ont adopté, au cours de l’assemblée des délégués, la motion suivante :
* Considérant l’obligation d’étourdissement des animaux avant leur mise à mort par saignée, afin de leur éviter toute souffrance, en application de la Directive 93/119 CE du Conseil de l’Europe sur la protection des animaux au moment de leur abattage ;
* Considérant la dérogation à titre exceptionnel de cette obligation d’étourdissement dans les abattages selon des rites religieux pour la production des viandes halal et casher destinées à la consommation des pratiquants du culte musulman ou du culte israélite ;
* Considérant que cette dérogation à l’étourdissement encadrée par des textes communautaires tend à devenir une régie générale en France, comme le souligne la Commission européenne qui précise que “le nombre d’animaux abattus selon un rite religieux dépasse très largement les besoins intérieurs des minorités religieuses concernées” ;
* Considérant que l’abattage sans étourdissement en dehors des pratiques rituelles constitue une infraction pénale ;
* Considérant le manque d’information des consommateurs sur les méthodes d’abattage des animaux dont ils peuvent consommer la viande ;

Ils demandent :
* La stricte application de la dérogation à l’étourdissement dans le cadre exclusif de l’abattage rituel destiné à la production des viandes halal et casher ;
* Le recours à des méthodes permettant de mettre un terme à la longue agonie des animaux égorgés lors des abattages rituels ;
* Un étiquetage informatif clair des consommateurs pour identifier la viande provenant d’animaux abattus sans étourdissement.

[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]

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