QU’EST CE QUE VIGILANCE HALAL ?
Le 16 février 2012, un reportage d’Envoyé spécial (France 2) « La viande dans tous ses états » signalait que la moitié de la viande consommée en France provenait de l’abattage rituel alors que ce procédé contraire à la réglementation européenne et à la loi française n’a été consenti par dérogation que pour répondre à des demandes circonstanciées.
Le 11 mars 2012, l’émission de France 5 « La vérité si je mange » revenait sur le sujet pour souligner les risques de contamination accrus liés à cette pratique notamment pour les beefsteaks hachés abondamment servis dans la restauration collective. Le docteur Jean-Louis Thillier interrogé à titre d’expert en sécurité sanitaire et santé publique (expert unique auprès du TGI de Paris sur le dossier de la vache folle), y déclarait : « La vache folle n’a fait en tout, si l’on peut dire, « que » 25 victimes ; chaque année une centaine d’enfants meurent de ces beefsteaks hachés. C’est inadmissible. »
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Nous avons alors été quelques uns à estimer que l’extension prise par cette pratique et les problèmes qu’elle pose nécessitaient de réagir tant pour le respect du consommateur que pour celui de l’animal.
Tel est le but de l’association Vigilance halal.
En savoir plus sur le halal
Pour combattre un ennemi, il faut avant tout le connaitre, ce à quoi s’attache notre association
Pour qu’une viande soit « halal », il ne suffit pas qu’elle provienne d’un animal « halal ».
Il faut tuer cet animal en respectant trois points essentiels :
- Il faut qu’il soit conscient, donc non étourdi
- Il faut qu’il soit égorgé de façon large jusqu’aux vertèbres cervicales
- Il faut que l’animal soit tourné vers La Mecque et que soit prononcé par un musulman agréé « Bismillah Allahou Akbar »
Les vétérinaires en Congrès National du Syndicat National des vétérinaires d’Exercice Libéral à Bordeaux, le 15 octobre 2010, ont adopté, au cours de l’assemblée des délégués, la motion suivante :
Considérant l’obligation d’étourdissement des animaux avant leur mise à mort par saignée, afin de leur éviter toute souffrance, en application de la Directive 93/119 CE du Conseil de l’Europe sur la protection des animaux au moment de leur abattage ;
Considérant la dérogation à titre exceptionnel de cette obligation d’étourdissement dans les abattages selon des rites religieux pour la production des viandes halal et casher destinées à la consommation des pratiquants du culte musulman ou du culte israélite ;
Considérant que cette dérogation à l’étourdissement encadrée par des textes communautaires tend à devenir une régie générale en France, comme le souligne la Commission européenne qui précise que “le nombre d’animaux abattus selon un rite religieux dépasse très largement les besoins intérieurs des minorités religieuses concernées” ;
Considérant que l’abattage sans étourdissement en dehors des pratiques rituelles constitue une infraction pénale ;
Considérant le manque d’information des consommateurs sur les méthodes d’abattage des animaux dont ils peuvent consommer la viande ;
Ils demandent :
- La stricte application de la dérogation à l’étourdissement dans le cadre exclusif de l’abattage rituel destiné à la production des viandes halal et casher ;
- Le recours à des méthodes permettant de mettre un terme à la longue agonie des animaux égorgés lors des abattages rituels ;
- Un étiquetage informatif clair des consommateurs pour identifier la viande provenant d’animaux abattus sans étourdissement.
Le terme » halal » est arabe. Il signifie « licite » ou « pur » . Son contraire est « haram » qui signifie » interdit » ou « impur ».
Ces termes ne sont pas uniquement utilisés pour les produits alimentaires et notamment la viande, mais aussi pour les cosmétiques, les produits de soin personnel etc. C’est en fait l’application de la charia ou loi islamique , cela concerne tous les aspects de la vie quotidienne et fait l’objet de nombreuses interprétations de « savants » (sic!) comme le Cheik Youssef Al Karadawi (sulfureux imam de la mouvance des Frères Musulmans, dont les prêches enflammés sur la chaine Quatari Al Jeezira sont suivis par des millions de musulmans) dans son best seller « Le licite et l’illicite en islam ».
Cette notion du « pur » et de « l’impur » introduit une notion qui nous est totalement étrangère, notamment du fait de notre culture chrétienne: « ce qui est pur n’est pas ce qui rentre dans la bouche de l’homme mais ce qui sort de son coeur » ( Evangiles de Matthieu 15,11 et Marc 7,15-20).
Pour Djemila ben Habib, le halal va très au delà de la viande dans une stratégie globale de l’intégrisme musulman.
Diplômée en science physique, en science politique et en droit international, Djemila Benhabib consacre une partie de son temps à l’écriture. Ses deux livres Les soldats d’Allah à l’assaut de l’Occident (2011) et Ma vie à contre-Coran (2009) connaissent un succès fulgurant. Elle intervient régulièrement dans les médias sur des questions reliées à l’islam politique qu’elle dénonce.
«Car le halal dit elle, est une espèce de cordon sanitaire qui préserve la «pureté» des musulmans du reste de la société d’accueil. C’est en cela qu’il est devenu un formidable enjeu politique. En définitif, en avouant sa ressemblance avec tous, l’autre n’est plus tout à fait l’autre. On retrouve en l’autre ce qu’il y a en nous. C’est précisément cette ouverture à l’autre que combat férocement l’idéologie de l’islam politique en formatant ses adeptes pour les distinguer du NOUS collectif citoyen ».
Et si le halal était le cheval de Troie de la conquête musulmane ?
Kamel Kabtane, recteur de la grande mosquée de Lyon déclarait le 12.08.2010 dans les colonnes du Parisien « Par kilo de viande, la certification halal coûte entre 10 à 15 centimes d’euros » Il sait de quoi il parle, car il y a 3 mosquées habilitées en France, Lyon, Paris et Evry.
Et ce n’est sans doute que la partie émergée de ce commerce juteux qui donne à l’islam des moyens d’existence énormes, en contradiction avec les principes de laïcité et des règles commerciales.
Il est totalement anormal de payer une taxe indue et à notre insu !!
Laisser ignorer à l’acheteur qu’il paye en plus du prix du produit une prestation qu’il n’a pas sollicité est constitutif :
- de vente liée : « Il est interdit de subordonner la vente d’un produit à l’achat d’un autre service » Code de la consommation article L 122-1
- d’escroquerie : « L’escroquerie est le fait (…) de tromper une personne physique ou morale et de la déterminer ainsi à son préjudice ou au préjudice d’un tiers à remettre des fonds » Code pénal article 313-1
- de pratique commerciale trompeuse : « Une pratique commerciale est trompeuse (…) lorsqu’elle repose sur des présentations fausses (…) portant sur les caractéristiques essentielles du bien » telles que « son mode de fabrication ».
« Une pratique commerciale est également trompeuse si (…) elle omet ou dissimule (…) une information substantielle » telle que « les caractéristiques du bien » Code de la consommation article L 121-1, modifié par la loi n° 20008-776 du 4 août 2008 -article 83.
L’égorgement d’animaux sans qu’ils aient été auparavant « étourdis » est illégal…
sauf dérogation pour l’abattage rituel.
La Directive Européenne 93/119/CE qui a donné lieu en France au décret n°976903 affirme : « – L’étourdissement des animaux est obligatoire avant l’abattage ou la mise à mort» (article 8).
Mais cette même Directive et ce même décret ajoute aussitôt que « l’abattage rituel » jouit d’une dérogation et est autorisé.
Les associations musulmanes luttent contre cette exception, notamment au sein des commissions mises en place par l’Europe où sont censés « dialoguer » scientifiques et musulmans sur ce sujet. Pour les musulmans, le droit d’égorger sans anesthésie un animal ne doit pas être une « exception » mais un « droit ».
- Règlement européen, CEE 853/2004, annexe, chapitre IV intitulé Hygiène de l’abattage , paragraphe 7, alinéa (a) :
« LA TRACHEE ET L’ŒSOPHAGE DOIVENT RESTER INTACTS LORS DE LA SAIGNEE « ( avec une dérogation pour l’abattage rituel….). - Décret no 2011-2006 du 28 décembre 2011fixant les conditions d’autorisation des établissements d’abattage à déroger à l’obligation d’étourdissement des animaux (JO du 29 Décembre 2011).
- Un abattoir ne peut mettre en oeuvre la dérogation prévue au 1o du I que s’il y est préalablement autorisé.L’autorisation est accordée aux abattoirs qui justifient de la présence d’un matériel adapté et d’un personnel dûment formé, de procédures garantissant des cadences et un niveau d’hygiène adaptés à cette technique d’abattage ainsi que d’un système d’enregistrements permettant de vérifier que l’usage de la dérogation correspond à des commandes commerciales qui le nécessitent. La demande d’autorisation est adressée au préfet du département du lieu d’implantation de l’abattoir qui dispose d’un délai de trois mois à compter de la réception complète du dossier pour statuer sur la demande. L’autorisation est accordée par arrêté du préfet. Cet arrêté peut restreindre l’étendue de l’autorisation à certaines catégories d’animaux. Le contenu du dossier de demande d’autorisation est précisé par arrêté du ministre chargé de l’agriculture. Toute modification des éléments pris en compte pour l’octroi de l’autorisation initiale, de même que la cessation d’activité doivent être notifiées au préfet. Au vu des modifications constatées, celui-ci décide de la nécessité de renouveler ou modifier les conditions de l’autorisation. L’autorisation peut être suspendue ou retirée à la demande de l’établissement, ou par le préfet en cas de méconnaissance des conditions de l’autorisation ou des dispositions du présent titre. »Art. 2. Au I de l’article R. 215-8 du code rural et de la pêche maritime, les mots : « pour toute personne, d’effectuer ou de faire effectuer un abattage rituel en dehors d’un abattoir » sont remplacés par les mots : « de pratiquer l’abattage prévu au 1o du I de l’article R. 214-70 sans détenir l’autorisation mentionnée au III de l’article R. 214-70 ou de ne pas respecter les conditions de délivrance de cette autorisation ».
- NOTE du 13 mars 2012 du « Ministère de l’alimentation, de l’agriculture, de la pêche, de la ruralité et de l’aménagement du territoire » quant à ses modalités d’application : DGALN20128056. Cette note ne répond aucunement à tous les problèmes liés à l’abattage rituel, en particulier la contamination des viandes par la bactérie e-coli… Ni sur le recyclage des parties « impures » de l’animal sacrifié rituellement. Ce décret est donc un coup d’épée dans l’eau.
LE HALAL DANS LES CANTINES SCOLAIRES :
Alors même que commencent à s’élever un certain nombre de réclamations quant à l’introduction de repas halal dans les cantines scolaires, il convient de rappeler que la cantine scolaire ne constitue pas un service obligatoire pour les communes. Même si majoritairement ces dernières offrent aux élèves dont elles sont responsables (écoles maternelle et primaire) la possibilité de déjeuner sur place, il n’en demeure pas moins que cela ne constitue nullement une obligation. Théoriquement, à tout moment, les communes peuvent suspendre ce service, relativement coûteux par ailleurs, car nécessitant le plus souvent le recours à des sociétés de restauration qui facturent un prix souvent bien éloigné de celui payé par les parents.
Notons également que les communes peuvent refuser un enfant à la cantine pour des motifs de santé. Ainsi les grands allergiques peuvent être refusés, pour des raisons de sécurité (personnel municipal pas formé à la gestion de ces cas particuliers, difficultés de pouvoir fournir un repas à la carte pour un nombre restreint d’enfants, voire pour des cas particuliers…).
Déclaration Universelle des Droits de l’Animal proclamée solennellement à Paris, le 15 octobre 1978, à la Maison de l’Unesco
NOS 3 MISSIONS CONTRE LE HALAL
Notre association mène toute l’année un combat contre l’halalisation de notre société, un combat essentiel en trois points précis
CONTRE LA SOUFFRANCE ANIMALE
Au motif que l’Islam interdit de manger du cadavre l’animal doit être égorgée jusqu’aux vertèbres sans anesthésie préalable. Soit jusqu’à ¼ d’heure de souffrance en pleine conscience avant que la mort intervienne.
POUR ALERTER SUR LES RISQUES SANITAIRES
Le halal entraine des risques sanitaires auxquels l’expose ce mode opératoire qui, en termes de sécurité est une régression flagrante par rapport aux dispositions réglementaires en vigueur.
POUR DÉFENDRE LE CONSOMMATEUR FRANÇAIS
Le refus de signaler obligatoirement sur l’étiquetage l’origine halal prive le consommateur d’une information qui lui donnerait la liberté de choisir en toute connaissance de cause.
LA PRESSE PARLE DE NOUS
« Logiquement l’abattage halal doit cesser dans les abattoirs du département » [Interview]
Saisie par l’association Vigilance halal, la cour administrative d’appel de Paris ordonne à la préfecture de Seine-et-Marne de réexaminer les dérogations accordées à cinq abattoirs pratiquant l’égorgement rituel.
AUBERVILLIERS : DE LA TRANSHUMANCE URBAINE À L’ABATTAGE HALAL ?
Paris Vox – Il y a trois semaines, les habitants d’Aubervilliers (Seine-Saint-Denis) ont eu la surprise de découvrir un troupeau de brebis gambadant dans leurs rues. Une transhumance présentée comme un vecteur de lien social mais qui soulève des Interrogations sur les réseaux sociaux.
300 bouchers labellisés « sans halal » par une asso islamophobe
Slide 2 Sub Title
L’asso islamophobe Vigilance Halal a monté un label « viande de tradition française » garanti sans halal. Plus de 300 bouchers ont signé leur charte.