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Le conseil d’Etat refuse que nous sachions ce qu’il y a dans notre assiette !

En citoyen averti, je suppose que vous voulez savoir si la viande que vous achetez, que vos proches achètent est issue d’un abattage rituel ou traditionnel ? Eh bien, sachez que l’Etat vous refuse ce droit ! En effet, seule une partie des viandes halal et kasher issues des abattages rituels, pratiqués sans étourdissement de l’animal, trouve preneur sur les marchés confessionnels. Le reste est dirigé vers le circuit conventionnel sans aucune mention informative. Or, les distributeurs se refusent à communiquer le mode d’abattage de la viande. Aussi fou que cela puisse paraître, la loi ne les oblige pas à le faire ! Pour lutter contre ce scandale, Vigilance halal s’associe à l’Oeuvre d’assistance aux bêtes d’abattoirs (OABA). Souhaitez-vous nous soutenir financièrement dans ce combat ? Fondée en 1961, l’OABA est une institution reconnue pour son engagement en faveur du bien-être animal et pour sa promotion d’une consommation responsable respec­tant nos traditions françaises. Comme nous, ils s’attaquent aux modes d’abattage rituel qui font souffrir atrocement les animaux et participent à l’islamisation de notre pays. En juin 2020, l’OABA a introduit un recours devant le Conseil d’État pour faire cesser la tromperie généralisée des consommateurs pratiqués par les distributeurs de viandes. Après deux ans d’instruction que la plus haute juridiction administrative a finalement rendu sa décision, le 1er juillet 2022. Elle est particulièrement décevante, voire scandaleuse ! En effet, les conseillers d’État ont rejeté la demande de transparence en considérant de façon péremptoire que les dispositions de la Convention européenne des droits de l’Homme « n’imposaient pas à l’Etat de rendre obligatoires des mesures de traçabi­lité, en vue de garantir à certains consommateurs finals qu’ils ne consomment pas des viandes issues d’abattages pratiqués sans étourdissement ». Les industriels peuvent donc continuer à tromper les Français avec la bénédiction des juges. LA DÉCISION DU CONSEIL D’ÉTAT EST UN DÉNI DE JUSTICE. NOUS NE NOUS LAISSERONS PAS FAIRE ! L’OABA porte la question devant la Cour européenne de Justice. Mais la procédure est très coûteuse, de l’ordre de 20 000 euros. C’est pourquoi nous devons soutenir l’OABA dans sa démarche ! Envoyez-moi votre participation pour que nous parvenions à obtenir la traçabilité du mode d’abattage ! C’est en étant solidaires et mobilisés que notre cause avance. Notre action porte ses fruits : Intermarché vient de renoncer à produire de la viande halal dans ses abattoirs ! Le chemin est encore long. Nous parviendrons à interdire l’abattage rituel en France, étape par étape ! C’en est une nouvelle que je vous demande de nous aider ensemble à franchir. Envoyez-moi votre don dès à présent ! Merci encore pour votre soutien. Alain de Peretti, président de Vigilance Halal Je soutiens votre combat, je vais un don immédiat ici

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Aid el Kebir et Conseil d’Etat : encore raté ?

Notre recours devant le conseil d’Etat en référé suspension vient d’être rejeté. Nous ne nous faisions pas beaucoup d’illusions malgré la solidité de nos arguments car les conséquences auraient été dévastatrices. Nous nous demandions seulement ce qu’ ils allaient pouvoir nous opposer cette fois . Eh bien rien, c’est de l’arbitraire pur et simple ! En effet, dans l’ordonnance, après avoir égrené tous les points que nous avons soulevés, et sans en contester aucun, le juge conclut : « ces éléments ne nous paraissent pas, en l’état de l’instruction, de nature à créer un doute sérieux quant à la légalité de la circulaire dont la suspension est demandée » Le verbe « paraître » est bien vague alors que le droit se caractérise, en principe, par la précision, et la subjectivité n’y est pas de mise. Le juge fait état en fait d’une opinion personnelle… Il s’agit donc d’une forme d’arbitraire, et si on rapproche cela du paragraphe du mémoire en défense du ministère de l’Agriculture , où il est mentionné qu’en l’absence d’abattoirs temporaires les abattages seraient pratiqués en dehors de structures officielles, on peut mesurer la trahison de nos institutions. En clair, une communauté nous impose sa loi , la charia, et tout doit suivre. Dans le silence des agneaux… Aucun media ne vient relater ces faits pourtant graves, « dormez braves gens » !! La peur de troubles à l’ordre public est inscrite en filigrane dans toutes ces décisions. Alors que le véritable trouble à l’ordre public est de laisser libre cours à cette avancée insidieuse de pratiques exotiques, contraires à nos règles. Nous pourrions nous décourager mais ce n’est pas le cas. En effet l’affaire doit encore être examinée au fond d’ici 2 ou 3 mois. Et si nous perdions à nouveau, la cour de justice européenne sera saisie sur une procédure de recours en carence. Notre défaite n’est qu’apparente et démontre que l’étau se resserre autour de ceux qui nous dirigent, Le droit finit toujours par être vainqueur. Il faut simplement être persévérants , et nous sommes soutenus par la conviction de notre « bon droit », droit positif qui régit notre société qui n’est pas la charia.

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