Aid el Kebir et Conseil d’Etat : encore raté ?
Notre recours devant le conseil d’Etat en référé suspension vient d’être rejeté. Nous ne nous faisions pas beaucoup d’illusions malgré la solidité de nos arguments car les conséquences auraient été dévastatrices. Nous nous demandions seulement ce qu’ ils allaient pouvoir nous opposer cette fois . Eh bien rien, c’est de l’arbitraire pur et simple ! En effet, dans l’ordonnance, après avoir égrené tous les points que nous avons soulevés, et sans en contester aucun, le juge conclut : « ces éléments ne nous paraissent pas, en l’état de l’instruction, de nature à créer un doute sérieux quant à la légalité de la circulaire dont la suspension est demandée » Le verbe « paraître » est bien vague alors que le droit se caractérise, en principe, par la précision, et la subjectivité n’y est pas de mise. Le juge fait état en fait d’une opinion personnelle… Il s’agit donc d’une forme d’arbitraire, et si on rapproche cela du paragraphe du mémoire en défense du ministère de l’Agriculture , où il est mentionné qu’en l’absence d’abattoirs temporaires les abattages seraient pratiqués en dehors de structures officielles, on peut mesurer la trahison de nos institutions. En clair, une communauté nous impose sa loi , la charia, et tout doit suivre. Dans le silence des agneaux… Aucun media ne vient relater ces faits pourtant graves, « dormez braves gens » !! La peur de troubles à l’ordre public est inscrite en filigrane dans toutes ces décisions. Alors que le véritable trouble à l’ordre public est de laisser libre cours à cette avancée insidieuse de pratiques exotiques, contraires à nos règles. Nous pourrions nous décourager mais ce n’est pas le cas. En effet l’affaire doit encore être examinée au fond d’ici 2 ou 3 mois. Et si nous perdions à nouveau, la cour de justice européenne sera saisie sur une procédure de recours en carence. Notre défaite n’est qu’apparente et démontre que l’étau se resserre autour de ceux qui nous dirigent, Le droit finit toujours par être vainqueur. Il faut simplement être persévérants , et nous sommes soutenus par la conviction de notre « bon droit », droit positif qui régit notre société qui n’est pas la charia.
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